À partir du moment où tu veux faire de la compétition et progresser dans ton sport de prédilection, il faut mettre en place une bonne rigueur d’entraînement. Sans aller jusqu’à la méthode soviétique de la guerre froide, tu as la possibilité de compléter ta routine d’entraînement pour obtenir une efficacité maximale.
Une bonne méthode d’entraînement peut apporter de grandes progressions.
Des exemples du passé
À une autre époque, plusieurs dictatures ont utilisé le sport comme moyen de propagande internationale. Et pour cela, elles ont créé des usines à champions pour que l’on parle d’eux d’une manière différente. Si les méthodes étaient extrêmes et terribles pour les enfants qui ont subi cela, elles prouvent aussi que la méthode d’entraînement peut fortement influer sur la progression d’un enfant et que l’on arrive à amener plus de monde vers le haut niveau, si on s’en donne les moyens (toujours largement contestables).
Il n’y a pas eu de phénomène chimique en Russie lors de la guerre froide qui a créé une génération de jeunes enfants surdoués pour le sport. Il n’y a pas eu non plus de générations spontanées d’athlètes aux qualités physiques hors normes en Chine, après les JO de Séoul 1988. La Chine avait terminé seulement 11e (4 médailles d’or) et a mis les bouchées doubles dans un système national pour finir 4° lors des deux JO suivants (16 médailles d’or à chaque fois).
Ne t’inquiète pas, je ne veux surtout pas reproduire ces processus terribles qui ont dû être utilisés pour fabriquer ces champions dans la douleur. Par contre, je suis convaincu qu’il est possible de mettre en place des processus qui déclencheront les mêmes ressorts et de manière respectueuse des sportifs.
La place du sport en France
Au lieu d’imposer légalement le sport à un grand nombre de personnes, il faut plutôt stimuler les envies et motiver à la pratique du sport et de la compétition.
La France n’est pas un pays de sport : 3 à 4 h de sport max à l’école, un seul journal quotidien sportif, des audiences dans les différentes tribunes loin derrière ce qui se fait dans nos pays voisins, fin de mois difficiles pour de nombreux sportifs, des moyens limités pour beaucoup de clubs et d’associations. Ce constat a d’ailleurs été partagé récemment par de nombreux champions tels que Teddy Riner ou Florent Manaudou.
Dernièrement, on a l’impression que la situation évolue et s’améliore. Le sport est une tendance forte sur les réseaux sociaux, les jeunes s’y remettent, et même de plus en plus deviennent accros. Beaucoup dr disent que c’est gagné, moi, j’ai peur que ce soit juste lié à l’évolution de notre société, qui met l’apparence au cœur des priorités. Ce boom récent du sport, est pour moi, surtout un besoin d’améliorer son image et d’être plus beau.
Pour certains, la salle est une première étape pour ensuite se diriger vers de vrais sports (je suis volontairement provoc, mais la muscu est un complément à l’entraînement de sport, et non pas l’inverse.). Je pense que certains d’entre eux le feront, je l’espère en tout cas. Il faudra suivre l’évolution des inscriptions dans les différentes fédérations sportives (ça fait un sujet d’article super intéressant pour les prochaines fois.).
En l’état actuel des choses, on comprend bien pourquoi il est encore difficile de créer des usines à champions et que l’on n’arrivera sûrement pas à avoir les mêmes résultats que la Russie ou la Chine ont eus à certaines époques.
Il faut donc s’appuyer sur les gens motivés, les associations, les éducateurs, parents ou sportifs, pour rayonner et devenir des déclencheurs pour nos enfants.
Entretien le plaisir de jouer
Comme on a vu précédemment, sur certains aspects, la France ne favorise pas l’éclosion de champions. Sur beaucoup d’autres, il faut reconnaître que vivre en France est aussi un privilège qui permet à beaucoup de monde de faire régulièrement du sport tout en étant accompagné dans des structures de qualité. On va donc regarder maintenant, comment mettre à profit ces bonnes conditions et progresser encore plus vite.
Essaye de te souvenir pourquoi tu es allé t’inscrire dans un club.
Comme pour la plupart des enfants, c’est le plaisir de jouer entre copains qui nous amène sur un terrain. Taper dans le ballon, se surpasser, se faire de nouveaux potes, se mesurer à ses copains, se chambrer, rire ensemble d’une action gag, réussir un geste technique, pester contre son partenaire.
À force de s’amuser avec les copains, plus ou moins rapidement, on a envie de progresser et de maîtriser mieux le sport qui nous passionne. Faire plus souvent des actions de grande classe et de jolis gestes. C’est là qu’on décide de s’inscrire en club.
Au début, tout est rose, on découvre des exercices, les premières douleurs musculaires liées à la répétition de gestes et d’exercices ne font pas peur. Nos partenaires sont meilleurs que nous, ça favorise notre progression.
C’est aussi à partir de là que le plaisir de jouer doit aussi évoluer pour qu’il dure dans le temps. La part de rigolade ou de chambrage doit fortement diminuer pour laisser plus de place au travail et à la concentration.
Il faut apprendre à prendre du plaisir de manière différente. Tout en maintenant une bonne humeur, en pratiquant un sport sérieusement, on prend plaisir lorsque l’on réussit ses gestes techniques, quand on gagne en régularité, quand la séquence collective est réussie, quand on gagne l’opposition, quand on fini l’entraînement et que l’on sent que l’on a tout donné pendant 2 H.
Fais une pause dans ta lecture, ouvre tes notes dans ton téléphone et écris ce qui t’apporte du plaisir dans la pratique de ton sport.
Tu compléteras ta liste, après les prochains entraînements et matchs. Il y aura les basiques que tout le monde écrit, il y en aura de plus personnels qu’il faudra que tu cultives.
Par exemple, je prends beaucoup de plaisir quand :
- Je fais une relance parfaite au passeur, qui lui permet de distribuer un bon ballon d’attaque.
- C’est jouissif aussi pour moi quand je suis en défend un smatch, que le ballon monte bien haut, cœur du terrain et permet à tout le reste de l’équipe d’amorcer une contre-attaque dans les meilleures conditions.
- Dernier exemple, j’adore quand, le lendemain d’un entraînement, je me sens solide dans chacun de mes muscles, car ça a bien travaillé la veille, mais que j’ai eu aussi une bonne nuit de sommeil réparateur qui me permet de repartir de plus belle sur une nouvelle session de sport.
Contribue à installer une rigueur collective.
Entraîne-toi avec intensité.
Une phrase bien connue des sportifs qui peut paraître anodine :
S’entraîner comme quand on joue le week-end en match et jouer en match comme quand on s’entraîne la semaine.
Arrêtons-nous quelques minutes sur cette phrase, car il faut l’appliquer concrètement plutôt que de s’arrêter sur ce poncif qui peut être vite oublié si on n’y met pas des règles concrètes.
En match, on a rarement des soucis pour se motiver à battre son adversaire. Lors de l’entraînement, ça doit être pareil, il faut vouloir battre son coéquipier.
Prendre le dessus sur lui dans chacun des exercices. Que ce soit pour un exercice d’attaque / contre au volley, avoir un maximum de bonnes réceptions par rapport aux services, enrayer un maximum d’attaques sur un exercice de défense au football etc…
Lors de l’entraînement, tu dois te mettre la pression de réussir chacun de tes gestes, comme tu te la mets durant ton match. Il faut que tu t’en veuilles quand tu loupes ton contrôle ou ta passe, car même si ça n’a pas d’influence sur un score (vu que tu es à l’entraînement) , ça a de l’influence sur ton mental. Tu construis ainsi ta haine du geste raté et stimules ta motivation à réussir chacun des gestes que tu entreprends. Tu te créais une habitude de la réussite.
Cette pression que tu te créée, ne sera, de toute façon, pas aussi forte que celle que tu subis en match. C’est une bonne chose, car une passe ratée à l’entraînement n’est pas une catastrophe en soi. l’entraînement est aussi là pour tenter des choses. Et c’est la répétition qui t’apportera la maîtrise de ces nouveaux gestes.
L’exigence que tu créé te permet :
- D’élever ton niveau de jeu
- D’élever le niveau d’entraînement de l’équipe
- De t’habituer à réussir, à gagner.
En revanche, trouve le juste milieu pour que cette exigence laisse place :
- À une bonne humeur générale à l’entraînement.
- Te permettent de tenter des choses que tu ne maîtrises pas encore.
En match, quand tu rates un geste, tu râles après toi, tu t’excuses auprès de tes coéquipiers, tu rumines encore ton geste. À l’entraînement, vu que les conséquences sont moins grandes, au lieu de ruminer, utilise ce temps pour analyser la cause racine de ton erreur. Tu pourras être focus sur l’erreur que tu as identifiée pour travailler dessus.
Mets-toi des objectifs SMART à chaque exercice.
Ton coach le fera peut-être pour toi quand il mettra en place un exercice à l’entraînement, mais ce n’est pas toujours le cas. C’est à toi de prendre l’habitude de le faire pour chaque exercice. De l’exercice le plus simple qui sert d’échauffement, jusqu’au match d’opposition à la fin de la session.
Lors des premiers exercices d’échauffement, en général, ce sont des gestes simples de continuité où le corps monte progressivement en température. Lorsque l’on est un peu passif, on se laisse porter par le groupe, on a tendance à faire ses gestes en pensant à autre chose. L’objectif de chauffer tes muscles est atteint, mais ce temps d’entraînement pourrait tellement plus t’apporter.
Dès les premiers exercices, tu restes concentré sur tes mouvements, tu t’appliques sur ton geste simple, pour l’exécuter de la manière la plus parfaite possible, tu commences déjà tes gammes.
C’est la base pour qu’ensuite, ces gestes deviennent des réflexes intuitifs, parfaitement exécutés en match quand l’intensité sera beaucoup plus élevée. C’est une manière de travailler « son instinct et son flair » (les joueurs de FIFA ou Football Manager verront ce petit clin d’œil à ces jeux mythiques qui nous ont occupés de nombreuses heures.). Beaucoup pensent que c’est inné, pour ma part, je pense que ça se travaille et se stimule.
Ceux qui semblent hyper doués pour lire et comprendre le jeu n’ont pas eu de fée qui se est penchée sur leur berceau pour leur donner ce don. Ils ont plutôt développé cette compétence très jeune. Je pense notamment à Alexandre, un jeune de mon équipe récente, qui me bluffait à chaque fois sur sa lecture du jeu et sa vision des actions. Je ne pouvais que lui dire oui à chaque indication qu’il me donnait, même si j’avais le double de son âge.
Pour revenir aux objectifs SMART (j’écrirai plus tard un article consacré au flair et à la vision du jeu pour y mettre toute la digression que tu viens de lire précédemment et de rester focus sur l’article des objectifs.).
Un petit rappel de ce que signifie cet acronyme que j’ai piqué du monde de l’entreprise (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel). L’idée derrière cela est de ne pas se fixer comme objectif d’être bon. Déjà, c’est très subjectif, et ça ne t’aide pas à être focus sur des aspects spécifiques de ton jeu.
Choisis donc, par exemple, dans cet exercice de circulation de balle que l’on fait régulièrement au Volley-ball, de te concentrer sur tes gestes, d’avoir le corps parfaitement orienté vers le cœur du terrain et de réussir 90 % de tes passes.
Dis-toi aussi ce qu’une passe réussie signifie : ballon haut en cloche, qui atterrit dans la zone de ton coéquipier, qui n’a pas besoin de se déplacer pour faire sa touche de balle.
Si tu es passeur, cela signifie que ton geste de passe doit être encore plus parfait que celui d’un autre joueur, fixe toi par exemple, l’objectif que 80 % de tes passes en plus d’être réussi, le ballon ne tourne pas sur lui-même (au volley, ça traduit un geste parfait, où la poussée est répartie parfaitement sur les deux mains.).
À chaque exercice, tu dois te demander quel objectif personnel tu peux te fixer. Concentre-toi sur les aspects que tu as besoin de travailler.
À ce sujet, n’aie pas trop d’ambitions à chaque entraînement, tu ne pourras pas être focus sur l’ensemble de tes mouvements. Choisis deux ou trois gestes max, qui sera ton fils directeur à chaque exercice.
Pour un volleyeur, ça peut être ta posture de corps, ta course d’élan à l’attaque, la position de tes bras lors d’un bloc. Pour un footballeur, ça peut être ta distance de marquage par rapport à l’attaquant, tes contrôles orientés à chaque touche de balle pour te mettre dans le sens du jeu, ta gestuelle de frappe de balle, etc.
Quel que soit ton sport, tu peux (et doit) appliquer ce conseil. Tu verras rapidement une progression sur ce que tu choisis de travailler.
Impulse et entretient une dynamique d’équipe.
Un peu moins direct, mais tout aussi important, l’intensité doit être mise en place collectivement. Un autre poncif, que j’aime beaucoup :
On est la moyenne des gens que l’on fréquente.
Que ce soit par mimétisme, par inspiration, tout ce que l’on fait ou ce que l’on dit vient d’inspirations que l’on a prises autour de nous.
« Cette vanne est drôle, je la ressortirai. J’aime bien cette expression. Tiens, il s’est acheté ce rouleau de massage, c’est une bonne idée, je vais en prendre un aussi. »
Tout autant d’inspirations que l’on pioche de-ci de-là, en fonction de nos rencontres. Dès que l’on est touché par ce que l’on voit ou que l’on entend.
Au sein d’une équipe, c’est pareil.
On est influencé par les joueurs qui nous entourent. Le mimétisme n’est pas instantané, mais les attitudes se répandent doucement, mais sûrement, entre les différents joueurs, telle une flamme qui se propage doucement et inéluctablement aux branches d’à côté.
Le meilleur exemple populaire, est pour moi, le joueur de football Cristiano Ronaldo, qui est devenu ce joueur de talent grâce à son travail. Moins « talentueux » que son rival de l’époque, (Eh oui, il faut tourner la page, ce ne sont plus deux joueurs majeurs depuis quelques années.), il a atteint le toit du monde à force de travail et de motivation.
Son obsession de devenir le meilleur joueur du monde l’a mené très loin dans son processus de sportif. Ce n’est, hélas, pas assez partagé, mais je pense qu’il y a beaucoup de choses à prendre de sa méthode. Ce qui prouve à quel point sa méthode marche, c’est qu’en plus des trophées et des titres, il a des performances physiques exceptionnelles (Passé 30 ans !) en attrapant des ballons de la tête à une hauteur phénoménale, ou avec son ciseau en demi-finale de Ligue des Champions contre la Juve.
Ce monstre de travail a fait évoluer les pratiques d’entraînement de ses coéquipiers, partout où il est passé. Quand tu vois le meilleur joueur de ton équipe rester à la fin de l’entraînement pour travailler ses frappes de balle, soigner sa récupération avec des bains glacés, comment tu réagis ?
La première fois, tu le vois faire … Tu souris. La seconde, tu te dis que c’est peut-être pour ça qu’il a marqué 2 buts ce week-end. La troisième fois, tu restes avec lui et tu t’entraînes plus dur que jamais.
Il en est de même avec le négatif. Un joueur qui râle constamment sur les actions de ses coéquipiers, qui manifeste son énervement dès que le ballon n’est pas comme il l’attendait, transmet sa sale mentalité au reste du collectif.
Son attitude négative va faire tache d’huile sur ses coéquipiers qui vont, au minimum, s’énerver, mais aussi se concentrer sur les petites erreurs des coéquipiers plutôt que sur leurs propres ratés.
As-tu déjà eu dans ton équipe, un joueur qui a toujours le sourire, quelle que soit la difficulté de l’exercice, qui regarde ses propres erreurs sans même faire attention aux tiennes ?
J’en ai croisé quelques-uns, et je te garantis que c’est génial de jouer à leurs côtés. Je pense que c’est en partie grâce à eux que je suis de bonne humeur 95 % des entraînements.
Arrête de te trouver des excuses.
Quelque ligne plus haute, je vante les mérites du joueur qui s’excuse. Et là, je te dis de ne pas te chercher d’excuses.
Non, ce n’est pas contradictoire !
Le joueur qui s’excuse est concentré sur son jeu, ses erreurs, il n’est pas là pour t’ajouter une pression supplémentaire, il cherche à élever son propre niveau.
Par contre, quand tu loupes ton geste, que le ballon ne part pas comme tu l’as souhaité, c’est que tu t’y es mal pris. C’est tout !
Même s’il y a bien un faux-rebonds à cause d’une motte de terre, ou que la passe que tu as reçue est mal ajustée, ce sont des situations qui se reproduiront en match et qu’il faut que tu apprennes à savoir gérer. En match, l’adversaire ne te rendra pas la balle si tu lui dis que tu as été perturbé par le faux-rebond.
S’il y a bien cette passe molle, dis-toi juste que le ballon est un peu plus difficile à négocier.
Ce qui t’a fait louper ton action, c’est ton manque de réactivité et d’adaptation à une situation inhabituelle. Pas la passe de ton partenaire. C’est son problème à lui, qu’il doit régler de son côté. Si jamais c’est trop souvent mou chez le coéquipier, tu iras discuter avec lui plus tard pour le conseiller et l’orienter.
En attendant, garde ton influx pour agir sur ce que tu peux contrôler. C’est déjà beaucoup de boulot. En plus, tu n’ajoutes pas de pression supplémentaire à ton coéquipier.
Par exemple, lors d’un exercice dont le but est de faire travailler des phases de jeu, le service sert uniquement pour lancer la séquence. Le serveur, au bout de plusieurs ballons, manque un service. À ce moment, la moitié de l’équipe lui tombe dessus. Que crois-tu qu’il se passe dans la tête du serveur cloué au pilori ?
« Mince, j’ai manqué mon geste, je ne m’étais pas rendu compte. Heureusement qu’ils m’ont crié dessus, car je suis un peu sourd et maintenant qu’ils l’ont dit, je choisis de ne plus louper (car oui, j’avais choisi cette option pour les réveiller.). «
Ou alors, il se dit :
« Qu’ils la ferment, j’ai bien vu que j’ai loupé. Tu crois que j’ai fait exprès ? Ça fait 20 services que j’envoie, vous n’avez pas été foutus d’en réceptionner correctement 10 et je ne t’ai rien dit. »
Du coup, il s’énerve, la pression intérieure augmente, et le service suivant est tout aussi pourri.
À manifester des excuses, on a plus tendance à dégrader l’état d’esprit de l’équipe plutôt que de l’améliorer.
L’arbitrage ne doit pas être une excuse.
L’arbitrage aussi est une excuse que j’entends beaucoup trop à chaque match que je vois ou que je participe.
Tu as sûrement déjà dû vivre plein d’injustices et tout autant de coups de chance où l’arbitre s’est trompé en ta faveur.
Dans tous ces cas, combien de fois, toi ou un des acteurs du jeu a pu faire évoluer la décision de l’arbitre et la faire changer ? Zéro, ou de rares fois, moins de 1 % des cas, j’en prends le pari.
On sait pertinemment que l’on n’y peut rien et pourtant, trop de joueurs s’énervent, sortent de leur match, ne remettent pas en cause leur performance sur 90 min, pour une erreur effectuée par une l’arbitre. Tu en as fait combien toi durant ce match ? Et ton équipe ?
Il arrive parfois que l’erreur de l’arbitre soit grossière et très handicapante. Ça arrive parfois, on l’a tous vécu. Là encore, tu ne pourras pas agir dessus pour autant.
Cette injustice fait ce qu’il faut pour que ça devienne une motivation plus grande pour la suite. La fois suivante, sois plus tranchant pour que même l’arbitre n’est aucun doute sur ta supériorité. Il n’aura alors même pas l’idée d’amener le siffler à la bouche pour siffler une faute.
Il est absolument nécessaire, là encore, de garder ton énergie pour des événements sur lesquels tu peux agir. C’est la base du stoïcisme. Cette philosophie de vie est très intéressante, je m’en inspire beaucoup, je développerai cela un peu plus tard.
Conclusion : ce qu’il faut retenir de cet article
Il n’est sûrement pas nécessaire de le préciser, mais bien s’entraîner permet de progresser. Par contre, je suis persuadé que tu sous-estimes ta marge de progression. Avoir une bonne méthode d’entrainement, te permettra de progresser au-delà de tes espérances, à condition de :
- Garder le plaisir de jouer et de t’entraîner, tout le temps, même quand le niveau est élevé.
- Augmenter l’exigence individuelle et collective. Stop aux excuses. On loupe tous des mouvements, ça arrive. Fais ce qu’il faut pour diminuer le nombre d’erreurs.
- Augmenter l’intensité que tu mets dans chaque geste : donne-toi à fond, même quand l’exercice ne te passionne pas.
- Te fixer des objectifs concrets de progression à court terme et moyen terme
- Contribuer à entretenir une dynamique collective. N’attends pas que cela vienne de tes coéquipiers, prends tes responsabilités. Tu verras rapidement, d’autres joueurs te suivront, l’esprit humain est influencé par se qui l’entoure.
Si tu es arrivé au bout de l’article, cela signifie que tu es déjà dans un mécanisme de vouloir améliorer ta méthode d’entraînement. J’espère que tu as pu déjà piocher 2 ou 3 tips à appliquer dès le prochain entraînement.
N’oublie pas. Apprendre, ce n’est pas uniquement lire des informations. Apprendre, c’est passer à l’action, mettre en pratique ces informations !
Essaye de mettre en œuvre un (ou plusieurs conseils) sur quelques semaines et analyse tes résultats.
Dis-moi en commentaire ce que tu souhaites tester ? Je suis curieux de voir les améliorations que tu as constatées.